samedi 8 septembre 2007

Viljandi (par Alice)

Après notre mal de cul phénoménal dû à notre vélo et aux gentils moustiques (c’est dingue, ou ils peuvent piquer ceux-là !), nous sommes bien heureux de reprendre le bus estonien en direction de………Viljandi !!!!!

Nous ne savons vraiment rien sur cette ville, mais nous voulons y faire une halte car elle se trouve à coté d’un (des très nombreux) parc naturel protégé.
Après d‘innombrables détours pour récupérer toutes les mamies de la régions et de passages sur les nids de poules, les routes n’étant pas encore toute goudronnées ici (nous apprécions le panneau de la route le signalant), nous voila arrivés ou seul le mauvais temps est là pour nous accueillir.



A la recherche d’un lieu pour dormir, nous atterrissons dans un petit camping tout mignon (lac à canards, petit pont et jeux de fléchettes pour le bonheur de coco). Bref, tout y est sauf les campeurs.

Nous sommes effectivement les seuls dans cet endroit, qui nous aurait paru désert sans THE wonderful fête foraine du village juste à coté de la clôture de séparation. Nous espérons alors que le « noumanimané »ne va pas trop s’éterniser vers des heures matinales.

Nous devons partir à la recherche de nourriture car le « charmant » chauffeur de bus de Tartu ne nous a pas vraiment laissé le temps de dire ouf !

Les canards n’étant pas très coopératifs, Agathe insiste pour se rabattre sur une pizza.
C’est une véritable course aux trésors que nous effectuons pour trouver un petit résto (ou quelque chose qui y ressemble) d’ouvert. Finalement, c’est « Papa Pizza » qui nous ouvre ses bras et nous pouvons enfin déguster une mexicaine et une margarita.

Heureux et repus, le ventre bien tendu (nous remercions le petit Jésus), il est temps de faire chemin inverse pour retrouver nos petits canards afin de compter les moutons.
Le lendemain, la ville ne nous ayant pas plus que ça attiré l’œil, nous faisons route vers le « national park ».

Aucun bus n'allant au point voulu, nous décidons de nous rapprocher au maximum vers le village le plus proche, nous finirons en stop. Nous échouons donc à Kopu vers 14H ou seul le bus de 18H30 peut nous y extraire. La solution du stop s’impose et nous commençons à écrire nos petits panneaux sous l’œil interrogateur des (trop peu nombreux) passants. Quelques sandwichs et gâteaux plus tard, seules 2 ou 3 voitures sont passées dans notre direction sans pour autant s’arrêter. Place à l’offensive directe en demandant directement aux voitures garées sur l’unique lieu de ravitaillement du village, le fameux « Kauplus ».

Après mures réflexions et maints coups de téléphone, un homme décide de nous amener à notre « Lia » qui s’avère être en réalité « Iia ». Bref, cet homme nous apprend que le village et la région comptent environ 800 habitants. Ah ok, on ce demandait si tout le monde avait déserté. Nous découvrons la campagne estonienne et les villages composés d’une ou deux maisons et reliés uniquement par des chemins de terre.

Arrivés à Iia, la femme qui nous accueille parait tout aussi étonnée de voir des franchouillards perdus des ses contrées lointaines. A la place d’un camping annoncé sur la carte, nous séjournerons dans une grande ferme avec un mini lac pour accueillir moustiques et promeneurs égarés. L’endroit nous parait sympathique avec la petite cabane au fond du jardin (pour y aller quand on en a besoin) et l’emplacement pour le feu (Hiséo, Santiano….) et nous décidons de nous promener de ce « national park ». Aussitôt dit, aussitôt fait !

Nous demandons à tout hasard ou se trouve " le chemin des castors" , mais il parait que tout est indiqué, alors pas de problème.
Et c’est bien vrai, premier panneaux de direction : "blablajarv" = 9 km, ok on en a pour un bout de temps. On entame une longue ligne droite et après 30 min de marche, nos voyons enfin un tournant et on s’aperçoit qu’on doit suivre encore une autre ligne droite d’au moins 3 Km, super la ballade !!! Sans compter les hordes de taons qui nous assaillent et qui nous obligent à porter pull, kway et capuches….
Découragés par cette ballade et énervés par ces insectes, nous rebroussons chemin sans demander notre reste. C’est décidé, demain on plit à nouveau bagages. Tant pis pour le "national park", on nous avait pas précisé tous ces taons à la clefs !


La soirée fut tranquille à bord du feu. Nous pouvons ainsi économiser notre gaz, nous réchauffer et faire fuir les nombreux moustiques, ah quelle belle invention le feu !!!

On nous avait prévenu, le bus ne fait la navette que de manière très matinale (7H " c’est mort", nous dit Agathe), nous optons donc encore une fois pour le stop à des heures plus convenables ou nous devons bien attendre ¾ d’heure à chaque passage de voiture.

Nous sommes finalement pris par un père et son fils dans un grand van vers Kopu. Ragaillardi par cette expérience, nous décidons d’avancer vers notre prochaine destination de la même manière. C’est comme ça que nous nous retrouvons dans un second van ou 3 anciens camarades de classe se rendaient à leur réunion annuelle. Nous avons donc eut le droit pendant tout le trajet, entre deux éclats de rire, à d’innombrables « 27 ans, déjà !!!! ».
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