samedi 8 septembre 2007

Parnu (par Coco)

Nous voici à Parnu ou les joyeux fanfarons, anciens copains de classe nous ont déposés pour faire la fête de leur coté. « Et nous, on peut pas venir ? »

Perdus dans l’immensité de la foule de Parnu (ça nous change), nous cherchons ardemment l’office de tourisme, coupée très vite par une distribution de coca-cola. Seule Alice a le courage de continuer la recherche. Ainsi, nous parcourons la ville à la recherche d’un petit brin d’herbe pour poser la tente. Malheureusement, pas un seul de nos petits amis estoniens ne dira « oui ».
Alors, nous nous lançons dans la course au camping. Nous trouvons le lieu très…peu chaleureux. Béton et grillage rime avec camping pour les estoniens, bizarre.


Nous réussissons à trouver un petit lopin d’herbe. Malheureusement, sous cette herbe, de la roche. Vraiment pas pratique pour planter les fiches de la tente. Or nous constatons que toutes les fiches de toutes les tentes sont sorties de terre. On se débrouille comme on peut ici. Heureusement, notre ami cycliste allemand nous annonce que la nuit, le vent ne sera pas de la partie.

Nous mangeons et nos repartons pour la ville de Parnu ou nous constatons qu’une forte concentration est présente. Non, non, je rigole. Juste quelque personne de plus qu’à Tallinn et Tartu. Alors nous nous arrêtons dans un petit bar ou l’attitude « ostralopitéque » est bien présente.

Bref, avec tous ces événements, nous décidons de rentrer au camping. Ici, des jeunes voyageurs, nous convient à boire une bière avec leur petit groupe. La conversation commence: “Where do you com from ? I am from France, i lived in germany, i am Australian, blablabla….”

Le lendemain, nous partons pour Patsalu : « Mais ou est la ville, je ne la vois pas. Mais si regarde il y a deux maisons et un arrêt de bus !». Ah ouai, et dire que même ces tous petits hameaux sont indiqués sur la carte.

Nous arrivons au camping de Patsalu ou joie et bonne humeur sont indiquées sur la publicité. Nous constatons un joli site mais dis donc qu’est ce que les gens sont froids. Nous sommes les seuls avec les proprios dans ce lieu isolé et nous n’avons pas eu le droit à un sourire, pas même une lueur d’amabilité envers leurs clients. Et pour couronner le tout, on nous demande 300 kronnes pour une tente dans un coin, pendant que Monsieur et Madame reçoivent des invités dans leur jacuzi. Enfin, bon, c’est avec plaisir que nous partons le lendemain ou nous prenons le bateau pour l’île Saalama.
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